La Métropole accompagne les entreprises qui s’engagent pour le climat. Témoignage de Laurent Charbonneau, patron de Soprano à Saint-Pierre-lès-Elbeuf.

Trois ans après avoir signé l’accord de Rouen pour le climat, Laurent Charbonneau ne regrette rien. Mieux, le patron de Sopano considère que son investissement pour l’environnement et dans la lutte contre le réchauffement climatique est rentable pour son entreprise. « L’économie n’est pas incompatible avec l’écologie », explique-t-il. Sopano est implantée à Saint-Pierre-lès-Elbeuf, où elle produit des étiquettes adhésives pour la grande distribution.

Sopano a notamment mis en place un plan de déplacement, réduit ses déchets, planté un verger, installé des bornes de recharge pour véhicules électriques, remplacé tous ses éclairages par des LED, optimisé les déplacements de ses commerciaux pour réduire le kilométrage... Des moutons d’Ouessant paissent à l’extérieur des bâtiments. Dans les couloirs et les ateliers de l’entreprise, des panneaux diffusent des conseils sur les bons gestes à adopter pour préserver l’environnement. Et les 80 salariés adhèrent à la démarche. De quoi apporter sa pierre aux objectifs de la Métropole d’ici 2050 : diminution des gaz à effet de serre de 80%, diminution de la consommation d’énergie de 50%, multiplication par 2,5 des énergies renouvelables à l’échelle du territoire.

Et ce n’est pas fini. « Nos clients sont sensibles à notre engagement, cela joue en notre faveur : c’est presque un prérequis pour remporter des marchés. Et c’est un atout majeur au moment des recrutements : pour les jeunes, ces valeurs sont importantes », constate le patron. Sopano travaille actuellement avec la Métropole Rouen Normandie à la poursuite de ses engagements. « Nous cherchons à valoriser nos déchets. La Métropole nous accompagne dans la recherche de nouveaux débouchés, se réjouit Laurent Charbonneau. Le travail avec la Métropole nous aide à avancer, à avoir des contacts qu’il est parfois difficile à obtenir avec des entreprises qui ont la même sensibilité et, à plusieurs, nous pouvons nous lancer dans des chantiers que nous n’aurions pas ouverts tout seul. »