L’écrivain et géographe rouennais participe à une rencontre publique lundi 4 octobre à 16h au 106.

Le 2 octobre 2019, au lendemain de l’incendie de Lubrizol, Michel Bussi dans un éditorial au quotidien Libération écrivait : « Rouen, par la reconquête de ses quais de Seine, la mise en tourisme de son centre-ville médiéval exceptionnel, sa ceinture forestière unique, a opéré sa mue. Ou du moins croyait l’avoir fait. La pluie noire de Lubrizol vient brutalement rappeler que dans cette ville, comme dans la plupart des autres agglomérations, plusieurs environnements cohabitent. Les théories qui visent à scinder la France entre des métropoles qui gagnent et des périphéries qui grognent oublient de préciser qu’au sein des métropoles elles-mêmes, les espaces sont fortement fragmentés. Il y existe aussi des quartiers qui fument, qui brûlent, dans des foyers clairement circonscrits et une indifférence plutôt générale… Sauf quand une pluie noire s’en échappe. » Deux ans après, en sa présence et avec lui, d’autres habitants de la Métropole, Jean Debrie, coauteur de La Métropole performative ? Échelles de la fabrique métropolitaine rouennaise, Stany Cambot, cofondateur du collectif Échelle Inconnue, Fabienne Fendrich, architecte et paysagiste, diront leurs regards sur la métropole rouennaise, discuteront sa trajectoire… et ses perspectives.
Lundi 4 octobre à 16 h au 106