Alan Aubry, le photographe de la Métropole, se déplace essentiellement en vélo-cargo depuis six mois. Conquis, il participera à un grand rassemblement public ce vendredi soir.

Quand on a du matériel, des courses ou des personnes – disons des enfants – à transporter, on n’est pas obligé de renoncer au vélo. La solution, c’est le vélo-cargo. Un grand rassemblement de vélos-cargos et de vélos à assistance électrique est organisé ce vendredi 17 septembre à partir de 17h sur la Presqu’île Rollet, à Rouen. Il est ouvert à tous, possesseurs de vélos comme curieux désireux de découvrir et de tester ces engins. Alan Aubry y participera avec le vélo-cargo qu’il utilise depuis le début de l’année pour ses déplacements professionnels. Avec six mois d’expérience et près de 1 200 km au compteur, le photographe de la Métropole Rouen Normandie est convaincu et conquis. « Le vélo-cargo, c’est redoutable ! Une fois qu’on a bien réglé son engin et qu’on a pris le coup, je ne vois pas ce qui pourrait être plus efficace. »
Passons en revue les atouts du vélo-cargo avec Alan.

Efficace
Je connais en partant la durée exacte de mon trajet et donc mon heure d’arrivée, alors qu’en voiture je peux me retrouver coincé dans les ralentissements. Et quand j’arrive, je suis au plus près de mon lieu de rendez-vous. Ce n’est pas toujours possible en voiture, sans compter le temps de trouver une place de stationnement.
Je maîtrise totalement mon temps. Un vélo-cargo, c’est avant tout un vélo !

Gros porteur
La capacité de la caisse est de 280 litres et d’environ 100 kg. Ce qui suffit largement pour transporter mon matériel : les appareils photos, les objectifs, la valise d’éclairage, les pieds (éclairage et photo)… Soit entre 15 et 30 kg. J’ai de la marge !

Sûr
Comme son centre de gravité est plutôt bas, le vélo-cargo est stable et maniable. Le seul inconvénient au départ, c’est qu’on ne voit pas la roue avant. Mais ça va tout seul une fois qu’on a compris que l’encombrement de l’engin est égal à la largeur du guidon.
Être plus imposant qu’un vélo classique nous rend plus visibles, notamment des automobilistes : ils font davantage attention.

No stress
Je ne suis pas un stressé de la route, mais le vélo, c’est quand même beaucoup plus apaisant pour circuler et stationner. On est dehors, on profite de l’air frais, des sons, des odeurs… On est dans le paysage, sans filtre.

Bien équipé
Il faut être bien visible à vélo, alors il n’y a jamais trop de dispositifs d’éclairage ! Je porte un casque orange fluo, autant pour être vu que pour me protéger la tête.
L’avantage de la caisse, c’est qu’on peut y mettre tous les équipements utiles en cas de pluie : la cape, le surpantalon, des chaussures…

Rayon d’action
En gros, mon champ d’intervention à vélo est de 10 km autour du 108. J’utilise le vélo-cargo pour les deux tiers de mes déplacements.

Protégé
Même si c’est un engin convoité par les voleurs, ce n’est pas facile de repartir avec un vélo-cargo sous le bras ! Le mieux est de l’attacher avec deux antivols, si possible à un point fixe, ce qui n’est pas toujours évident. Là encore, la caisse permet de transporter facilement des systèmes antivol efficaces.

Reposant
Finalement, je fais moins d’efforts en me déplaçant à vélo : en voiture, je me gare forcément plus loin de mon lieu de rendez-vous, et donc je dois transporter tout mon matériel sur le dos et à la main sur de plus grandes distances.
En revanche, il faut vraiment que le vélo-cargo soit à assistance électrique dans notre métropole vu les dénivelés.